Festival de films avec Amnesty International
5ème festival à Rians
Au cinéma pour les droits humains
du 19 au 21 mars 2020
Avant programme
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Tous les films (à l'exception de Les hirondelles de Kaboul) sont suivis d'un temps de débat en présence d'intervenants qualifiés.
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jeudi 19 mars
journée
Séances pour les écoliers. projection de cinq court-métrages.
20h
Les hirondelles de Kaboul
Zabou Breitman, Eléa Gobbé-Mévellec
hors programmation
Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s’aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidienne, ils veulent croire en l’avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.
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Vendredi 20 mars
18h15 Ouverture du festival_________________
19h
deux court-métrages :
Pulpe fiction de Janek Tarkowski
et Bordered de Niv Ende (canada)
Un agent américain de la patrouille frontalière est obligé de choisir entre le devoir et la compassion lorsqu’il appréhende deux réfugiés qui fuient les États-Unis pour entrer au Canada.
19h45
Truth detectives
deAnja Reiss (Allemagne)
Presque en temps réel, les victimes de guerre et de crimes utilisent aujourd’hui leurs appareils mobiles pour filmer et photographier leurs expériences. Les enquêteurs internationaux recueillent ces preuves pour des poursuites criminelles. Nous documentons leurs recherches sur le patrimoine culturel au Mali, les attentats du « Black Friday » à Gaza, la guerre en Ukraine et la recherche de fosses communes en Colombie. Les « détectives de la vérité » documentent comment les nouveaux développements technologiques aident à traduire en justice ceux qui violent les droits Humains.
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Samedi 21 mars
10h30
Pour Sama
de Waad al-Kateeab (Syrie) et Edward Watts (GB)
Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Waad et son mari médecin sont déchirés entre partir et protéger leur fille Sama ou résister pour la liberté de leur pays.
14h
Pulpe fiction de Janek Tarkowski
et Still de Florence Sobieski (France)
Venue se ressourcer dans un parc public, Agnès se trouve le témoin accidentel d'une scène de violences conjugales. Le spectacle d'une personne sous l'emprise d'une relation abusive fait monter rage et désarroi en Agnès, alors qu'elle ne sait comment surmonter l'impuissance physique qui l’afflige.
14h30
The sweet requiem de Shrihari Sathe (Palestine)
Quand une jeune femme tibétaine en exil aperçoit de façon inattendue un homme de son passé, des souvenirs longtemps refoulés de son évasion traumatisante à travers l’Himalaya sont ravivés et elle est propulsée dans une quête obsessionnelle de réconciliation.
16h30
But I came by land
de Oguz Cicek (Turquie)
Un jeune réfugié syrien vient à l’atelier textile de Rasim et dit qu’il veut travailler. Rasim l’embauche illégalement. Mais ce jour-là, l’enfant tombe soudainement à terre…
17h20
Are you listening mother ?
de Tuna Kaptan (Turque)
Un village Turque : Une femme kurde est condamnée à six ans d’assignation à résidence. Son fils aîné devient involontairement son gardien de prison. Déchiré entre deux autorités, sa mère et la police, il est obligé de faire face à ses propres frontières.
18h10
In her footsteps
de Rana Abu-Fraiha (Israël)
Au milieu de la nuit, mes parents ont quitté notre maison dans le village bédouin de Tel Sheva (Israël) et se sont déplacés, peut-être en fuite, à Omer, une ville juive voisine. Pendant plus de 20 ans de vie à Omer, nous étions convaincus que nous étions comme tout le monde autour de nous, jusqu’à ce que ma mère tombe malade d’un cancer du sein. Elle exprime un souhait sans précédent, d’être enterrée comme une musulmane dans le cimetière juif de la ville. Son désir a déchiré la famille et a soulevé de graves dilemmes sur l’identité, l’appartenance, la féminité et le sens de la maison.
20h repas proposé sur place
21h
Tel Aviv on fire
de Sameh Zoabi (Palestine)
Salam, 30 ans, vit à Jérusalem. Il est Palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès "Tel Aviv on Fire !" Tous les matins, il traverse le même check-point pour aller travailler à Ramallah. Un jour, Salam se fait arrêter par un officier israélien Assi, fan de la série, et pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste. Pris à son propre piège, Salam va se voir imposer par Assi un nouveau scénario. Evidemment, rien ne se passera comme prévu.
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Dimanche 22 mars
10h
Pulpe fiction
Mon Pays fabrique des armes
d'Anne Poiret
La journaliste et documentariste Anne Poiret se rend de Paris à Bourges, de Mérignac au Caire, de Genève à Cherbourg, interroge la politique d'Etat et tente de lever le voile sur les exportations massives d'armes françaises, en particulier au Moyen-Orient, en Arabie saoudite et en Egypte. La France a notamment ratifié le Traité sur le Commerce des Armes, qui interdit de vendre des armes à des pays susceptibles de s'en servir pour commettre de graves atteintes aux droits humains. Mais est-il possible de concilier la promotion de cette industrie et les valeurs humanistes de la France ? Le pays contrevient-il à obligations ? Anne Poiret tente de répondre.
11h45
Braids
de Ismael Derke (Syrie)
Dans l’ombre de la guerre en Syrie a la veuve Habak avec sa petite fille tente de survivre, dans une zone contrôlée par isis…
12h10 Repas proposé sur place
14h
Yasmina
de Nelson Ghrénassia (France)
Yasmina est une adolescente de 15 ans passionnée par le Football et les entraînements avec l’équipe FC Saint Etienne. Originaire du Maroc, elle se trouve dans une situation irrégulière en France, avec son père et son partenaire français. Un soir, à son retour d’une formation, elle voit son père se faire arrêter sous ses propres yeux.
14h50
Sem descanso
Film de Bernard Attal (France)
En août 2014, Geovane, un jeune de la périphérie de Salvador au Brésil, est emmené dans un véhicule de la Police Militaire en plein jour. À la suite d'une enquête conduite par son père, avec l'aide du journal local, le corps est retrouvé et sept policiers sont inculpés. La police brésilienne est une des plus violentes au monde. Les victimes sont principalement les jeunes hommes noirs de la banlieue des grandes villes. La plupart des cas ne sont jamais élucidés et les familles vivent dans l'ignorance du destin de leurs enfants. Mais le père de Geovane ne se donna aucun répit jusqu'à découvrir le sort de son fils. La relation du drame s’entremêle avec une recherche des causes et des racines de la violence policière.
16h45
5xdehors
de Daphné Charpin-Lèbre (France)
5XDEHORS est un court documentaire sur la difficulté d’accepter son identité homosexuelle. Il y a 5 interviews qui sont reliées par le chant, un soupçon de poésie dans ces récits parfois difficiles.
17h10
Still
de Florence sobieski
Venue se ressourcer dans un parc public, Agnès se trouve le témoin accidentel d'une scène de violences conjugales. Le spectacle d'une personne sous l'emprise d'une relation abusive fait monter rage et désarroi en Agnès, alors qu'elle ne sait comment surmonter l'impuissance physique qui l’afflige.
Papicha
Mounia Meddour (Algérie)
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans, étudiante habitant la cité universitaire, rêve de devenir styliste. A la nuit tombée, elle se faufile à travers les mailles du grillage de la Cité avec ses meilleures amies pour rejoindre la boîte de nuit où elle vend ses créations aux " papichas ", jolies jeunes filles algéroises. La situation politique et sociale du pays ne cesse de se dégrader. Refusant cette fatalité, Nedjma décide de se battre pour sa liberté en organisant un défilé de mode, bravant ainsi tous les interdits.
Clôture du festival
tarifs :
un film : 6€ ; passe trois films : 15 € ; passe complet : 35 €